Domaine Didier Dagueneau - Vin de France - Les Jardins de Babylone - Moelleux - Blanc - 2017

Vin :

Pur petit manseng, le Vin de France Les Jardins de Babylone Mœlleux Blanc 2017 encore dense, raffiné et pointu, sur une masse en demi-teinte mais d'un éclat de génie dans l'acidité finale. Il compte quelque 112 g/l de sucres résiduels totalement intégrés et tenus par une franche acidité, et seulement 11° d’alcool, une gageure ! Noté 95/100 RVF.

Vinification :

Vendanges manuelles. Pressurage pneumatique lent, fermentation et élevage sous bois durant 12 mois, des barriques de chêne en forme de cigares, période de masse de 6 à 8 mois avant la mise en bouteille puis vieillissement en bouteille pendant 2 ans en moyenne avant la commercialisation. Sucre résiduel : 112,41 (Vin Moelleux).

Température :

À servir entre 10 et 12°C dans un verre grand format.

Accord mets et vin :

Foie gras en terrine, foie gras poêlé, pintade rôtie, poissons crémés, viandes blanches crémées, tous les mets truffés, fromage de brebis Pyrénées et Pays Basque, carpaccio de mangue, tarte aux fruits exotiques frais (ananas, mangue), tarte aux abricots et amandes effilées, cake aux agrumes, crème brûlée à la vanille, charlotte au fruits de la passion.

Garde :

Dès aujourd'hui, jusqu'en 2037, et plus encore pour les amateurs.

Icône de Jurançon, « Les Jardins de Babylone » est une référence absolue. Ce micro-domaine de 3,2 hectares déniché par Didier Dagueneau il y a 20 ans, installé en terrasses sur les coteaux d’Aubertin, est réputé pour la vivacité particulière de ses vins ; Louis-Benjamin Dagueneau s’y investit sans relâche pour porter au plus haut une production confidentielle.

Fruit d’exception, fraîcheur scintillante, acidité merveilleuse et persistance vertigineuse : les vins sont tout simplement inoubliables, peu alcoolisés, d’une grande finesse et d’une précision aromatique exceptionnelles, fruits de vendanges manuelles par tries successives et de fermentations sous bois neuf dans différents contenants, dans des fûts de 320 litres (cigares) ou de 600 litres (tonnes).

La maîtrise est ici totale et Louis-Benjamin Dagueneau perpétue avec tact l’esprit artisanal d’excellence initié autrefois par son père. Un succès que nous avions relaté dans notre magazine Racines.

Quasiment inaccessibles à la vente pour les particuliers, réservées aux grandes tables, les cuvées s’écoulent sous le manteau, et seuls quelques heureux élus peuvent les approcher.