Domaine Didier Dagueneau - Jurançon - Les Jardins de Babylone - Moelleux - Blanc - 2009

Vin :

Né d’une année magique, le Jurançon Les Jardins de Babylone Blanc 2009 déroule un équilibre parfait entre sucre, fraîcheur et alcool. Un monument de petit manseng et de gourmandise, d’une grande finesse et d’une précision aromatique exceptionnelle, à l’esprit singulier. Il est prêt à être dégusté sur un roquefort par exemple, et se gardera encore une dizaine d’années voire davantage selon votre goût personnel. Noté 96/100 RVF.

Vinification :

Vendanges manuelles, plusieurs tris successifs. Pressurage pneumatique lent, fermentation et élevage sous bois durant 12 mois, dans des barriques en forme de cigares, période de masse de 6 à 8 mois avant la mise en bouteille puis vieillissement en bouteille pendant 2 ans en moyenne avant la commercialisation. Sucre résiduel : 110 g/l (Vin Moelleux).

Robe :

Doré, brillant et lumineux.

Nez :

Pur et expressif à travers des notes d'ananas, de mangue bien mûre et une touche de pâte de coing et à l'aération même de truffe blanche.

Bouche :

D'une texture équilibrée autant en acidité qu'en sucrosité, cette cuvée dévoile des parfums exotiques à travers un jus tonique, fruité et révèle une persistance infinie. L'ensemble fait saliver !

Température :

À servir entre 10 et 12°C dans un verre grand format.

Accord mets et vin :

Foie gras poêlé, volaille fermière rôtie, poissons crémés, viandes blanches crémées, tous les mets truffés, fromage de brebis Pyrénées et Pays Basque, tarte aux fruits exotiques frais (ananas, mangue), tarte au citron meringuée, cake aux agrumes, crème brûlée à la vanille, charlotte aux fruits de la passion.

Garde :

Dès aujourd'hui, jusqu'en 2030, et plus encore pour les amateurs.

Icône de la Loire et de Jurançon, le Domaine Didier Dagueneau est une référence absolue pour tout amateur. Fruit d’exception, fraîcheur scintillante, persistance vertigineuse : les vins sont tout simplement inoubliables. Quasiment inaccessibles à la vente pour les particuliers, réservées aux grandes tables, les cuvées s’écoulent sous le manteau, et seuls quelques heureux élus peuvent les approcher.

L’article qui lui avait été consacré dans notre Magazine retraçait en détails cette réussite : les longs élevages sur lies demeurent la base d’une quête absolue de l’expression cristalline du cépage, rehaussée d’un élevage millimétré sous bois, dans des fûts de 320 litres (cigares) ou de 600 litres (tonnes). La maîtrise est ici totale et Louis-Benjamin Dagueneau, aux commandes depuis dix ans, perpétue avec tact l’esprit artisanal d’excellence initié autrefois par son père.